Antlia ou la machine pneumatique est une constellation, peu lumineuse, visible de l'hémisphère sud. Elle porte ce nom en l'honneur de Denis Papin, inventeur de la pompe à air.

Cette constellation au lieu d’être habité par des étoiles est remplit d’objets de rebut. C’est un récit de science fiction qui raconte un monde remplit d’objets, une cosmogonie matérielle où des vestiges prennent forme dans une pratique écologique des nouvelles utilisations, un petit récit qui permet de nouveaux imaginaires.

En tant que méthode c’est de promenades photographiques à Paris en faisant un archive des objets abandonnés au coin des rues. Ensuite un travail de détour des images, de photomontage et d’agencement. La photographie vient se plier, se couper, se peindre, devenier autre.
En tant que méthaphore j’assimile la constellation Antlia à la machine capitaliste qui remplace par des objets de consommation les absences spirituelles, sociales, politiques et économiques intrinsèques au système capitaliste.

Les vaisseaux: V. Poubelle et V. O (d’objets) font référence au problème écologique et social que suscite l’économie du capital, voulant la croissance à tout prix et favorisant la circulation des biens et de porte-conteneurs au détriment des humains.  Les documents photographiques sont reproduits, modifiés, pliés, multipliés, sur la surface des vaisseaux. Ensuite il y a l’activation d’Antlia et ses vaisseaux avec des actions performatives dans les rues de Sain-Denis. C’est un travail à l’aide des masques de catch et du Vaisseau O.